Généalogie
Christian ROCHETTE marié avec Isabelle CHASSAGNY
Je suis né un jour de juillet 58, par une nuit de pleine lune, au bord d’un lac de brumes
Mes ancêtres étaient chevaliers au temps de Jeanne d'Albret, Aliénor d’Aquitaine, reine des francs et des anglais.
Une lignée de guerriers, qui s’est éteinte durant plusieurs générations.
Pour renaitre au XXe siècle par la naissance de Paul ROCHETTE, mon grand-père paternel, qui a endossé la tenue pour devenir un Poilu
Installé depuis 1922, dans sa boucherie à Pantin, au 29 de la rue Magenta, proche du quartier des "Quatre Chemins"
Son épouse Reine QUERCET, donne naissance en automne1924 à son fils unique
Aristide Joseph ROCHETTE qui aime la philosophie et la musique.
Sa passion du dessin fait de lui un bon illustrateur, la photographie le mène à tirer ses négatifs sur le papier, après quelques achats dans la boutique de Mme Faneuil, au 30 de l’avenue Jean Jaurès à Aubervilliers
Une petite boutique qui vend des luminaires, poêles à bois et divers produits, dirigée par Elisabeth ACHIGAR
Une femme de poigne qui a le sens des affaires.
Les familles ROCHETTE et FANEUIL, lient des liens amicaux, permettant en 1934 la rencontre entre Aristide ROCHETTE et Elisabeth LARRAMENDY, une jeune fille du pays basque, venue avec sa soeur Marianne chez leur tante, qui tient ce magasin aux mille folies.
L’arrivée imminente d’un second conflit mondial, interdit à mon père de poursuivre ses études, il doit choisir entre rester à Paris, ou descendre dans le Sud pour rejoindre le maquis
1942 la zone libre devient occupée, rafles et arrestations sont quotidiennes dans tous les quartiers, il faut se parer d’ombre pour ne être démasqué, torturé puis fusillé.
Ainsi est le sort prévu pour tous les résistants, pire celui pour ceux du renseignement, qui ne peuvent espérer de grâce de l’occupant
Le père rejoint la Résistance, accompagnée d'Elisabeth LARRAMENDY, dont le frère Jean-Pierre LARRAMENDY est membre d’un réseau local basque, proche de la ville de Mauléon en région de Soule
Ensemble ils travaillent activement pour réunir données et photographies, qui seront ensuite expédiées en Angleterre, au service du renseignement nouvellement créé, le BCRA dit aussi DST
Très secret sur cette période, le père évoque peu les courses folles en bicyclette dans Paris, ni celles sur les sur les routes et chemins non éclairés, bravant interdictions et couvre-feu pour récolter sa moisson d’information
Un couple d’amoureux se remarque moins dans un train, qu’une personne seule, qui cherche la pénombre pour s’effacer.
La méfiance est à son comble, une dénonciation peut tomber, à tout moment sur un des bureaux de la Gestapo.
Enfant je ne rêve pas à devenir policier, ni agent secret, comme beaucoup de mes camarades avec leur bâton blanc et képi.
En indien je me sens mieux, courant après les cowboys pour les scalper, attrapant une belle pour à mon totem l’attacher, par de simples cordes douces au toucher, tendre au serrer, pour ne pas blesser ma dulcinée.
Un gamin très agité de la bouche même de mes professeurs, qui souhaiteraient un peu plus d’obéissance, de discipline
Etudes laïques et catholiques par celles du catéchisme, suivies plusieurs soirs dans la semaine.
J’aime porter la robe pour les offices, aider mon curé au mieux que je peux, toujours dans le service avec les calices.
L’Ostie il m’arrive parfois de le poser, sur la langue du pèlerin, de la pêcheuse agenouillée à mes pieds, lorsque l’église est bien pleine de toutes ses oies, sans savoir que cette situation se reproduira bien des années après.
La descendance ne transmet pas, toutes les capacités aux prochains de la lignée.
Je n’ai pas hérité du talent de dessinateur de mon père, ni celui de musicien
La construction de modèle réduit, devient une nécessité pour concentrer mon attention, sur un point précis sans m’en écarter trop loin
J’aime démonter les appareils pour déchiffrer leur fonctionnement, comme le réveil sur ma table de chevet, maintes fois au sol tombé, jusqu’au jour où son fonctionnement s’est arrêté.
Tournevis et remue-méninge, ont permis de retrouver sa place et fonction dans ma chambre à coucher.
La prise de vue vient à mes 8 ans, par le cadeau d’un FOCA de mon père
Les vacances se passent au mois de juillet en Picardie, chez la branche paternelle aux ramifications dans toute la Normandie, au Pays des Ch’tis, en Champagne et Haute-Loire

Le Crotoy en baie de Somme est magnifique en été, moins en automne avec ses tempêtes et forts coefficients de marée
Première quinzaine du mois d’aout, en région basque-béarnaise, où sont installés tous les cousins et cousines de la branche maternelle

La seconde quinzaine du mois d’août, en Espagne entre San Féliu de Guixols et S’Agaro
Une magnifique anse à l’abri des tempêtes, sable doré occupées en partie par des plagistes privés, qui proposent matelas, parasol et ravitaillement, moyennant abonnement payant.
Le lieu est surplombé, par la majestueuse villa du Général Franco, président autoritaire de sa nation. Les demeures autour de la sienne appartiennent à de riches étrangers, comme l’acteur Johnny Weissmuller qui joue Tarzan à la scène, Elisabeth Taylor et Ava Gardner tous acteurs et actrices du Cinéma.
Le golf serait une discipline à tenter, très présente dans ma branche maternelle, Chiberta est un lieu que mes parents adorent, tout comme la Chambre d’Amour, une charmante piscine où ils nageaient avant-guerre
La mère aime sa région atlantique, préfère tout de même celle de la méditerranée, le soleil chaud et plage au sable doré de la côte vermeille.
Le père adore les voitures rapides. Les sorties dominicales nous mènent au circuit de Montlhéry, pour voir les autos tourner, les moteurs ronronner

Arrêt dans la forêt de Verrières le Buisson, pour un pique-nique et détente
Les jours d’hiver, en balade à Orly, en haut sur la grande terrasse découverte, pour regarder atterrir et décoller les avions

"Un jour peut-être je monterais à leur bord”
1970
Pour éviter de tourner en rond dans l’appartement, le père me propose de l’accompagner dans la tournée de ses clients. Aujourd’hui direction Vélizy-Villacoublay, MATRA automobile attend sa venue
Autour du perron de la grande maison, belles automobiles sont alignées, véhicules de sociétés, plusieurs qui courent au Mans, puis une autre qui me fait penser à la petite berlinette A110 de Renault
1971
Une jeune anglaise vient à la maison, Julie WILLIAMS préceptrice particulière, fille au pair venue parfaire son éducation.
Les parents me confient à ses bons soins.
Grande pour ses 16 ans, son chignon lui donne un air sévère.

Julie WILLIAMS en short jaune en 1970
Julie WLLIAMS Fille au pair 1971, pull bleu veste blanche, je suis à sa droite
1973
Dernière année au collège Joliot Curie de Bagneux, M. BADA professeur de français apprécie fortement ma première poésie, celle du bateau blanc sur le bleu océan.
Une simple chimère de ma vision personnelle
Cet été nous partons pour Anglet, les parents ont loué une grande maison au docteur MONNOD, pour héberger toute la famille, ainsi que Jemil SCHOUCAIR et Germaine Cardon, qui est la fille de Justine ACHIGAR, la soeur de la grand-mère maternelle, Anne AHIGAR.

Les balades dans la pinède, mènent devant une immense propriété, ou je découvre avec stupeur de belles autos devant la maison, dont une identique à celle découverte lors de ma visite chez MATRA Automobile.
« Il doit en exister bien plus d’un exemplaire»
Le cours de tennis me tend les bras, mais je ne suis pas de ce bois là.
Par contre le parcours du Golf de Chiberta, pourquoi pas.

« Un jour peut-être, je taperais la balle sur ce fairway »
1973
Mon BEPC en poche, je décide de changer d’orientation, la technologie semble plus appropriée à mon cerveau
Le concours d’entrée au printemps 1973 est une formalité, pour intégrer cette école d’électronique appliquée.
Située à proximité du Boulevard Mortier, lieu mythique où est installée « La Piscine », je passe devant chaque matin, en voiture avec le père qui offre ses confidences.
Le retour se fait au grand air, gambadant gaiment en faisant des grimaces aux objectifs des caméras motorisées.
Nouvelle école, nouvelles règles, celle du professeur de mathématiques est plus courte, impossible de l’utiliser depuis là où il est posé, un gros jeu de clés lui sert de projectile pour les indécis, l’éponge trempée aux endormis, qui peuvent aussi recevoir le contenu du seau, si le réveil ne vient pas.
Besoin de m’exprimer du haut de mes 17 ans, en rejoignant l’entreprise familiale, spécialisée dans la vente de matériel électroménager.
Le personnel est sympathique, tout en sachant que je suis le fils du patron, ne dédaigne pas mon aide, pour aller faire grimper une machine à laver de 80Kg, au 6e étage d’un immeuble ancien sans ascenseur.
« Il faut commencer au bas de l’échelle, pour espérer tout en haut voir le soleil »
De livreur je passe à installateur, puis rejoins le SAV pour être formé en tant que technicien-dépanneur.
En peu de temps l’organisation devient mon passe-temps, pour concevoir les tournées des livreurs, ainsi que celles de mes deux dépanneurs, qui se déplacent au domicile des clients, parfois pour toute autre chose que la réparation d’un appareil de télévision, qui demande plusieurs contrôles fréquents.
Je me sens bien dans mon rôle de responsable, celui du stockage matériel et d’assistance dépannage.
Septembre 1975
Paris en cette fin d’été n’est pas monotone, aujourd'hui samedi 27 septembre 1975, le climat ambiant est à la révolte.
Le Général Franco, a décidé de faire exécuter un petit groupe de ses opposants, arrêtés en Espagne lors de manifestations contre son autorité.
La manifestation prévue à Paris cet après-midi sera musclée, CRS et forces de l’ordre vont tenter de repousser la marée annoncée.
Notre gouvernement a demandé à toutes les représentations espagnoles, de baisser leur rideau, fermer leurs portes et d’éteindre les lumières, pour éviter d’attirer sur elles l’attention des manifestants.
L’ambassade ibérique est assiégée, les démineurs sont occupés à sécuriser les lieux, plusieurs groupes extrémistes ont décidé d’agir ensemble ou en solo
Malgré tout cela, l’agence de la Banco Popular Espagnole qui jouxte notre magasin, refuse totalement d’obéir, brave la révolution en accrochant le drapeau officiel de son pays, sur la devanture vitrée de son officine blindée.
Cela n’augure rien de bon, par la proximité de la bijouterie joaillerie de notre quartier, qui brille de mille éclats depuis sa remise en état
Il est temps de préparer la tournée de mes livreurs, journée chargée pour livrer à pieds dans le quartier, entièrement bouclé autour de la place de la République
Les Magasins Réunis sont au centre de notre îlot sécurisé, la circulation est limitée à moins de 5 kilomètres carrés
Rendant compliquée l’intervention de pompiers ou de policiers.
Hier une cargaison de bouteilles de gaz est arrivée, pour alimenter les gazinières et chauffe-eau des habitants du quartier, notre stock est plein à craquer. Impossible de se faufiler entre toutes les palettes, seule la travée principale reste praticable, mais qui se remplit vite par tous les déballages de gros ménager
Le dépanneur télé doit intervenir dans la journée, chez quelques clientes, dont les rendez-vous se répètent souvent cette fin d’été. J’espère que cette fois qu'il reviendra avec son pantalon, Franck est bon technicien et beau gosse, il intervient rapidement sur tous les terrains. Parfois il déchaîne les cris des clientes, parfois ceux des maris qui se déplacent ici avant la nuit.
Le calme de la rue est perturbé par les bruits de la manifestation en approche, hurlements et saccages se font entendre, puis j’aperçois derrière ma devanture vitrée, un petit groupe qui se rapproche rapidement à pied, sûrement des passants qui cherchent à se protéger
Le nez dans mon planning, j’entends un bruit d’impact sur une vitre, me retourne vers la mienne sans constater de dégâts, puis remarque un petit paquet posé au pied de la porte d’accès.
Joël le technicien Télé d’atelier me rejoint, pour comprendre ensemble ce qu’est cet étrange objet, qui ressemble à une brique sur laquelle sont ficelés quatre longs tubes rouges, reliés ensemble par un faisceau de fils, dont l’un est terminé par un cylindre métallique, qui git à l’extérieur.
Un paquet explosif a rebondi sur la vitre blindée de l’agence bancaire espagnole, pour atterrir juste devant notre porte d’entrée. Une belle surprise pour la reprise après les vacances d'été.
Joël me conseille de rester calme, ne pas tenter de pousser la porte, il fonce vers le stock, prend la travée principale, tente de sortir par la porte arrière. Mais les livreurs sont partis, abandonnant leur camion, collé au ras de la porte d’accès à notre stock, impossible de sortir de notre établissement
Je décroche le téléphone, averti le magasin de vente, installé juste en face de chez nous, sur cette grande avenue de la République.
La police est alertée mais ne peut se déplacer, l’unité du GID est en ce moment occupée à désamorcer d’autres paquets, un peu partout dispersés dans notre grande cité. Mon interlocuteur téléphonique relativise, si le paquet n’a pas explosé à l’impact, il peut ainsi rester au sol sans que rien ne vienne le toucher, je lui rappelle que nous dépositaire de bouteilles de gaz pour le quartier.
Il faut prendre son mal en patience, attendre une partie de la journée, coincés entre l’entrée et le stock, derrière des bureaux en acier, qui sont de piètres protections en cas d’explosion
Une sirène au lointain, se rapproche rapidement pour se fixer à proximité de notre magasin, un démineur s’approche casqué à l’équipement renforcé, récupère doucement le paquet, le dépose dans une grosse boule noire, pour la neutraliser
Nous pouvons respirer à l’air libre, tenter d’oublier cette déflagration émotionnelle, qui aurait pu virer au drame, si le détonateur ne s'était pas éjecté du pain de dynamite, lors de son impact sur la vitre blindée de l’agence d'à côté

Franck, le Playboy dépanneur
La première
Chaque jour est différent du précédent, sans pour cela être le dernier
Franck mon dépanneur, n’est pas le seul à faire des rencontres sur le lieu de son travail.

Raymond dit « Momon » est un des chauffeurs-livreur de l’entreprise, plusieurs fois il s’est retrouvé dans la même situation que moi, ce jour de Mai où nous sommes partis ensemble, pour récupérer une chaine hifi THOMSON chez une cliente du quartier
La deuche de livraison est simple à garer, son confort réduit au minimum, permet de circuler rapidement dans les rues de la capitale
Nous voici arrivés, devant un des beaux immeubles des grands boulevards, porte d’entrée vitrée ornée de fers forgés, marbre au sol et dans l’escalier pour monter au premier.
Devant la porte de l’appartement de la cliente, Raymond appuie sur la sonnette. Un moment à peine et la porte s’ouvre en grand, une belle de la cinquantaine nous reçoit, en escarpin dans un peignoir en satin, sans l’entrouvrir ce matin
Le temps nécessaire, pour démonter l’appareil de son pied tulipe, installé dans le petit salon, nous prenons congé et repartons direction l’atelier
« Son lieu est sympa et doux, comme le cocon d’un chat » me dit Momon en souriant gentiment
Le dépannage de cet appareil requiert plusieurs semaines, jusqu’au jour de sa livraison, la dame nous reçoit en déshabillé noir, perchée sur de hauts talons.
Trop vieux pour elle, mon livreur décide de partir « tu trouveras bien le chemin tout seul »
J’attends au petit salon, pour faire la démonstration après réparation, à la cliente qui revient sans son déshabillé, mais toujours perchée sur de haut talons
Ma tension monte d’un cran, lorsqu’elle appuie sur le bouton « Power » de sa chaine hifi, puis se rapprochant de moi, utilise mon doigt pour montrer les parties qu’elle ne comprend pas, tout comme me faire toucher, celles de son anatomie qu’elle souhaite me voir explorer.
Mireille PEUDEVIN passe sa vie, entre le Lys Chantilly et son Manoir au Mesnil Guillaume
Une cousine germaine du paternel, qui est aussi la maîtresse d’un grande ponte parisien, le colonel de la brigade des Sapeurs-pompiers de Paris.
Le grand chef courtise sa secrétaire de direction, entre deux lunches, deux incendies
Les parents proposent de passer mes vacances d’été, chez la cousine dans le Calvados, une région calme et agréable, j’accepte volontiers
A l’entrée du bourg du Mesnil Guillaume, sur la route qui mène à celui d’Orbec, son Manoir des Bordeaux est caché au fond d’un petit chemin non goudronné.
Une maison normande sur 3 étages, décorée extérieurement par des colombages, une belle demeure posée sur 30 hectares de terres boisées et cultivées, par Mireille elle-même et son métayer.
Mireille, qui est charmante en société, fortement stricte en privé
Education et apprentissage de la courtoisie, ainsi qu’une étude approfondie de la sexualité
La première étape mènera à Etretat, pour un weekend tous les deux, en récompense pour mes efforts
La seconde phase est une forme de passage, entre l’adolescence et l’âge adulte. Les parents ne comprenant rien à ma bisexualité, ont demandé à la cousine une pratique particulière et radicale.
Déjeuner avec une jeunette de mon âge, juste 18 ans passés, mais la demoiselle ne fait pas battre mon cœur, ni allume mon désir de la courtiser.
Mireille ne baisse pas les bras, nouvelle tentative avec une plus mure, plus âgée, qui sait se faire obéir, saura comment en moi faire monter le désir.
Le naufrage
Pour les études ou la formation professionnelle, un report est possible pour faire son service militaire, étant dans le deuxième cas, je vais repousser à mes 21 printemps pour faire mon paquetage.
Les constructeurs rivalisent, pour attirer les distributeurs chez eux, cadeaux, ristournes ou voyages
1976 se profile, les parents partent bientôt en croisière en Egypte sur le Nil, organisée par la représentation française de la marque Allemande AEG TELEFUNKEN.

Son directeur a privatisé, le paquebot Massalia de la compagnie de voyages PAQUET, pour sauver de la faillite sa représentation française.
Mauvaises décisions, erreurs de gestion sont courantes dans le métier.
Pour tenter de remplir ses carnets de commandes, il propose cette croisière prestige avec champagne à bord. Mais les distributeurs consomment sans limite, champagnes et friandises, tout en se dorant au soleil, visitant pyramides et sites touristiques, sans faire la moindre commande.
Le montant de la facture pour armer le Massalia, creuse le déficit d’AEG TELEFUNKEN France, dans un abîme non identifié.
Henry Grégoire De VIGNY De La HOUSSAYE, son service expert-comptable, refuse de couvrir les malversations de son patron, visant à tromper la direction en Allemagne.
Un soir, dans ce quartier, un événement marque mon esprit.
Un ami, plus âgé que moi, voit un véhicule dans la rue s’avancer, le canon d’une arme équipé d’un long silencieux.
Il me plaque contre le flanc de la Mercedes, dans laquelle plusieurs bastos viennent s’encastrer
1979 - 1980

Technicien de maintenance chez VOXSON Autoradio
Technicien de Maintenance chez COGEL pour les marques DENON AMSTRAD WALTHAM AUDIOMETRIC
1980 ARMEE DE L'AIR
BA133 NANCY OCHEY-AIR
BA921 TAVERNY COFAS
Direction Taverny, BA921, base aérienne sans aucun avion, réservée à la formation du personnel de commandement.
Rendez-vous avec le colonel Gruel, qui commande cette base étrange, contenant une autre très secrète. L’officier est très sympathique.
Après m’avoir parlé de Villacoublay et d’une éventuelle activité sur les avions, il ouvre mon dossier professionnel, lance : « Vous avez déjà cinq ans de maintenance technique dans les pieds ! », puis tombe en extase sur le nom « Voxson ».
Alors, il me propose de m’intégrer dans la base secrète, par 80 mètres de profondeur, la base de commandement de la Présidence de la République, où les appelés sont en général peu postés.
Le COFAS est ultra-sécurisé. Après une enquête serrée des renseignements généraux, mon affectation me place dans les transmissions : maintenance du Central, réception et transmission de messages cryptés (Un document signé avec le sceau du secret-défense a permis d’effacer les données de mon esprit, tout en conservant le souvenir de mes autres activités ne relevant pas de la même discrétion.)

1981-1982
Chef d'Atelier chez EURO DÉPANNAGES

Pour accéder à la suite de ma biographie, cliquez sur les liens ci-dessous