Guy Rochette - An Zéro La Source

An Zéro La Source
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Tribunal révolutionnaire de Montagne Bon Air
Aristide Guy Rochette


Rochette Larramendy Family
Aristide Joseph Guy ROCHETTE 1924 – 1998

Mon père, Aristide-Guy ROCHETTE, voit le jour à Coulommiers, le 21 septembre 1924, en fin de matinée. Il passe une grande partie de son enfance dans la maison familiale, au Crotoy, jusqu’à son entrée au collège Saint-Joseph à Aubervilliers, en région parisienne. Il est doué pour les études, et aussi la musique. Il est accepté au conservatoire d’Amiens pour suivre une formation classique, également prodiguée par sa grand-mère maternelle, Alexandrine Elmire BETHOUART, qui fait très sévère sur les photographies, une baguette à la main pour donner le tempo.

Après avoir obtenu son baccalauréat, à Paris, une première partie, français, en octobre 1941, à la faculté des Lettres, et une seconde, philosophie et mathématiques, en juillet 1942, il s’inscrit à la faculté des sciences, pour suivre des études en physique-chimie.

Fidèle à sa lignée, bien qu’il ait un fort intérêt pour ces matières – il apprend alors à confectionner des explosifs, comme le Cocktail Molotov, conçu à partir de produits hautement inflammables –, le conflit guerrier l’empêchant de poursuivre sereinement ses études, il décide de s’engager dans la défense active.

Plusieurs documents de l’époque attestent de ses actions au sein de la Résistance. Pour son implication dans le renseignement militaire, des photographies et rapports qu’il transmettait à Londres, au bureau de la BCRA, et pour celle dans le réseau local du village d’Ordiarp, au Pays basque, un document signé de la main même de son chef de réseau.

Ainsi, dans les quelques récits verbaux qu’il m’a accordés, je l’ai entendu prononcer, à plusieurs reprises, le patronyme PASSY, et aussi ceux MOULIN et LERCLERC, mais sans que des liens évidents avec lui n’apparaissent.

Parfois, si son humeur s’y prêtait, il me délivrait des bribes de ses souvenirs des moments qui l’ont le plus marqué. Sa participation à l’attaque de la Préfecture de police de Paris, vide ou peu défendue, contrairement au siège de la Gestapo à l’Hôtel Meurice, où chacun défend fièrement sa peau, celle de ses amis et compagnons d’armes.
Ses actions héroïques avec sa future épouse, Élisabeth LARRAMENDY, à bicyclette, sur des routes et chemins, au mépris du danger, pour récupérer des documents et prendre des clichés.
Il a été décoré, mais cela n’était pas si important pour lui.
Selon ses papiers militaires, peu après la fin de la guerre, il passe sa période de service à Marseille.
Puis, à de multiples reprises, il est rappelé, jusqu’en 1958, où il est sorti des rangs de l’armée.

Pour subvenir aux besoins de sa petite famille, il devient représentant multicarte, dont celle de la Prévoyance, compagnie d’assurances spécialisée dans tous corps de métiers et décès singuliers.

Ce travail lui permet de faire le tour de la France en mode continu.
Il roule dans des bolides noirs, Citroën DS19 et 21, qu’il pousse à fond sur le goudron.
Voitures de sport et de luxe : un train de vie sur les chapeaux de roues.
Il se trouve rarement à la maison, est souvent en partance entre trois destinations : Montpellier, où il s’installe, tout comme à Marseille et Palavas-les-Flots.

Il a toujours affirmé avoir quitté le renseignement dans le but d’arrêter d’espionner ses contemporains.  Mais je n’ai aucune certitude sur son étrange attitude quand il parlait de ses amis toujours agents à la DST, la DGSE, le SDECE avec lesquels il n’était plus en relation, situé boulevard Mortier au lieu dit « La Piscine ».





Pantin, Avenue d'Aubervilliers en 1945

Jean Pierre Larramendy, 1944 ordiarp
Membre de la résistance durant l'année 1944, sous le commandement du chef de réseau, Jean-Pierre LARRAMENDY, qui deviendra son beau-frère, par le mariage avec sa soeur Elisabeth LARRAMENDY

Cabinet Militaire du Général de Gaulle 8/10/1945
Réponse du Chef-Adjoint du Cabinet Militaire du Général de Gaulle, suite à la demande pour rejoindre une école d'officiers, 3e Bureau dit aussi DST et BCRA, service dont il dépendait durant le dernier conflit, pour la transmission de rapports et renseignements sur les forces d'occupation

Compagnons d'ames
Libération de Paris 1944




Formation et période militaire à Marseille durant plusieurs années


Descendance


En octobre 1945 Aristide ROCHETTE demande à rejoindre l’école des officiers de réserve, en retour le chef du 3e bureau, le lieutenant-colonel des Portes de la Fosse, lui propose un engagement de trois ans, qu’il fera en 1946 après son mariage avec Elisabeth LARRAMENDY, sœur de l’ancien chef de réseau local, Maire d’Ordiarp, le petit village familial en pays Basque
Ministère de la Guerre, Etat Major de l'Armée  16/10/1945
 


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CJ ROCHETTE - CREAPROMEDIA
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