40e Anniversaire
40e anniversaire
La fête grand siècle à Saint-Jean des Echelles, entouré de mes amis proches, amies de ma vie, ma nouvelle amie et Marie sa fille, qui me sourit depuis ma rencontre avec sa fascinante maman.
Tous et toutes viennent de la capitale
Préparatifs 24 heures à l’avance, pour un grand repas en extérieur, sous le soleil et la douce chaleur, du 40e été depuis que je suis né.
Le champagne est au frais dans ma cave semi-enterrée, comme le Saint-Amour, le Morgon et le Beaujolais, celui village et non le corrosif breuvage, servi lors de la première cuvée.
Tout est prêt pour commencer cette folle journée, Henry est arrivé avec Thérèse NICKLER sa fée, nous aident au dressage et garnissage, pour un petit grignotage d’accueil.
Champagne frais trempant dans son seau avec amuses bouches, pour ne passer glisser tout de suite dans le sommeil, après une longue route, sur des surfaces plus ou moins goudronnées.
« Dring » fait mon téléphone, Doudou arrive, mais au bout du fil c’est Maryline qui décroche, pour m’informer que leur auto est au fond d’un ravin, celui à l’entrée de mon village, les habitants du coin négocient les virages à fond de train.
Daniel le photographe, s’arrête au milieu de la route menant au village de Maurs, à l’emplacement prévu pour prendre une petite route sur la gauche, prêt à tourner, il est violemment percuté par un véhicule invisible avant, en raison de sa position aérienne.
Les habitants de ma région, prennent cette route pour jouer à « K2000 », pour décoller sur son « dos d’âne », une frayeur qui coute la vie à certains conducteurs
Le coin est connu par tous les garages et ferrailleurs de la région, les fous du volant accélèrent à fond quelques mètres avant, puis décollent dans la côte sans aucune visibilité, parfois certains s’encastrent dans un camion venant en contre-sens, parfois ils finissent leur vol dans un champ voisin, rarement pile sur la route, sans aucune casse à faire dans la foulée.
Une Renault 5, vient s’encastrer sous le train avant de la 21, fabriquée par le même constructeur, mais pas aussi solide à cet endroit là.
La voiture de mon ami est soulevée, projetée violemment dans le ravin, où elle s’écrase partiellement.
Le chauffard du coin roulait au dessus de la vitesse autorisée, malgré tous les mensonges dits aux gendarmes qui rapidement se déplacent chez moi.
Evidemment cela peut paraitre étrange aux gendarmes, d’entendre mes amis en plein accueil festif, n’ayant encore rien bu, le test est négatif, mais après tout est permis, le conducteur et sa passagère seront reconduits, par mes autres amis en cours d’arrivée sur le même chemin.
L’incident oublié, nous réconfortons les accidentés et passons à la dégustation champagnisée.
Une journée de folie, où ces dames se donnent, pour défi de m’embrasser, devant ma future femme et déesse passionnée, qui ne bouge pas encore de cils, ni son fouet caché dans l’armoire aux secrets.

Le Voisin et sa dame, se joignent à notre grande fiesta, il nous ouvre l’accès à son étang privé, si l’envie nous prend de barboter
Christian BARDIN, un extraordinaire qui organise des journées et soirées, en son domaine privé de Saint-Prix, installé entre Enghien les Bains et Paris, où l’italienne a souvent dansé autour et pour moi.
Georges BRUNEL du Crédit du Nord, anime souvent les banquets, chauffe les cuisses de belles fées, finira au fond de l’étang de mon voisin, pour avoir tenté de me provoquer dans un jeu idiot « T’es pas Cap ! », Gloup il a fait.

Jocelyne qui me tend sa joue, que j’embrasse tendrement, sous le regard aguichant de Pierrette, qui souhaite en recevoir autant.
Michel CHAVINIER est de la fête, avec Sandrine sa très jeune compagne, ils rigolent séparément tout en s’aimant énormément.
La fiesta bat son plein, les bouteilles se vident, les cœurs chavirent avant de dormir pour quelques-uns.
Puis un regain de folie, mène une petite troupe, jusqu’au château du Comte de Montmirail, bouteilles de champagne en main, pour aller visiter ce grand domaine.
Mais après l’arrivée, Sandrine est prise d’une fulgurante envie de pisser, le château n’est pas prévu pour cela, ou bien le garde à l’entrée, ne veut pas la laisser pénétrer, elle accepterait le voyeur qu’il est, pour pisser tranquillement.
Mais rien n’y fait, têtu le petit garde casqué, qui invective sèchement Sandrine, qui elle se retourne descend les marches, s’accroupit et pisse sur le bas de l’escalier.
Le reste semble sortir d’un épisode « Des Visiteurs du temps ».
Le fulminant gardien casqué, va chercher une hallebarde, court après la fautive, hurlant à tout va, puis arrivant à l’auto de Michel, il donne de grands coups de pieds dans l’automobile anglaise, un beau Range Rover.
Les insultes voltigent, le préposé au domaine, hurle qu’il va téléphoner aux gendarmes, les mêmes que ceux du matin, qui à la vue des faits seront bien ennuyés, car tout domaine public doit disposer de latrines publiques.
Mais les tests seraient très positifs à ce moment de la journée, nous partons rapidement rejoindre mon nid douillet, sans attendre les gendarmes motorisés.
Jocelyne aime mes baisers, devant Pierrette qui attend en nous regardant